Dernière modification 09/11/2017 11:20:07
Hermès exposition Palais Tokyo (Flickr)

Hermès expose ses artistes au Palais de Tokyo

Quand 9 plasticiens plein d’avenir rencontrent l’une des plus grandes maisons de mode françaises, cela donne une exposition qui met à l’honneur le savoir-faire d’Hermès et le talent de jeunes artistes. Une ode à la beauté des matières et des mains qui les façonnent à retrouver du 24 novembre 2017 au 7 janvier 2018 au Palais de Tokyo dans le cadre de l’exposition Les Mains Sans Sommeil.

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La genèse du projet

Depuis 2014, Hermès accueille dans ses ateliers des artistes qui découvrent lors d’une résidence le savoir-faire et l’expertise qui ont fait le renom de la maison. De l’orfèvrerie à la maroquinerie en passant par la cristallerie et la soierie, ces jeunes pousses de l’art ont eu carte blanche pour créer des œuvres originales inspirées de cette immersion au coeur de l’excellence. Ils sont ainsi 9 à avoir pu vivre au contact des artisans, découvrir les matériaux qu’il cousent, taillent, fondent, coupent et assemblent pour créer des pièces admirées de part le monde entier. Nourris de ces gestes séculaires, du ballet parfaitement rythmé des mains des artisans mais aussi aidés dans leurs réalisations par ces derniers, ils dévoileront dès le 24 novembre au Palais de Tokyo les créations qui sont nées cette expérience unique mises en scène dans l’exposition Les Mains Sans Sommeil.

‘Hermès à tire-d’aile, Les mondes de Leïla Menchari’ exhibition (Autumn 2009 Windows) #HermesLeilaMenchari

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Que verra-t-on à l’exposition Hermès du Palais de Tokyo ?

En résidence à la Holding Textile Hermès de Lyon, Bianca Argimon a travaillé sur la transparence de la soie et les jeux de superposition que lui ont inspirés ces etoffes. C’est dans les ateliers de Bourgoin-Jallieu que Jennifer Avery a elle créé à partir de chutes et de résidus des personnages qu’elle met en scène. Plasticienne et chorégraphe, Célia Gondol a quant elle réalisé un lé de soie de 35 mètres inspiré par les mystères de l’univers.

Le travail de la cristallerie Saint-Louis de Saint-Louis-lès-Bitche est lui mis en avant par Lucia Bru qui propose une réflexion sur la forme de cette matière quand l’artiste verrier DH McNabb a lui préféré faire la part belle aux expérimentations et au challenge permanent que représente le travail le cristal.

C’est à la maroquinerie de Seloncourt (celle-là même où est fabriqué le Birkin d’Hermès que les héroïnes de Sex And The City chérissaient tant !) que Io Burgard a réalisé une malle remplie d’outils de cuir que le spectateur peut librement interpréter. À Pantin, Lucie Picandet a elle imaginé une impressionnante allégorie en forme de cercle de 180 cm de diamètre tout en couleurs et uniquement composée de cuir.

Dans les ateliers d’orfèvrerie de Puiforcat de Pantin, Clarissa Baumann a elle choisi de pousser la matière dans ses retranchements, de jouer avec son indéniable présence et sa surprenante disparition. C’est dans les locaux de John Lobb de Northampton qu’Anastasia Douka a pu découvrir l’art du travail du cuir. Fascinée par les machines utilisées dans cette manufacture de chaussures, elle en a moulé 2 d’entre elles grâce a du papier mâché.

Pour découvrir tout le savoir-faire de la maison Hermès transcendé par les visions de 9 artistes plasticiens, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

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